Me Michel Pautot, rédacteur en chef de Legisport regrette que le sport ne soit pas positionné en faveur de la paix : « Il ne faut pas oublier que le sport fut souvent un vecteur de la paix. L’exemple du joueur de tennis russe Andrey Rublev est intéressant justement car quelques jours avant le début de la guerre en Ukraine, il remportait à Marseille l’Open 13 en simple et surtout en double avec le tennisman ukrainien Denys Molchanov. Une bien belle image.
Personne n’a lancé l’idée d’un match de football pour la paix entre les sélections d’Ukraine et de Russie ou dans une autre discipline. Peut-être une occasion manquée car le sport peut être à l’origine d’avancées diplomatiques. L’exemple le plus significatif est celui de la « diplomatie du ping-pong » qui, dans les années 1970, a permis des rencontres entre les dirigeants politiques des Etats-Unis et de la Chine alors que ceux-ci étaient en froid. Le ping-pong a posé les bases de la rencontre Richard Nixon – Mao Zedong ».
Il regrette que « des sportifs peuvent être privés d’équipe nationale au simple motif qu’ils évoluent en Russie. Dommage de sanctionner des sportifs français qui n’ont rien à voir avec le conflit ». Voilà qui est clair !!!