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Rencontre avec l’auteur des Encyclopédies de l’OM

Le 5 Octobre 2018 à Marseille en soirée, nous avons rencontré Gilles Castagno pour évoquer les Encyclopédies de l’Olympique de Marseille dont il est l’auteur (Marseille, un club de légende -Histoire encyclopédique)et plus précisément, le tome 4 qu’il vient de publier concernant la période 1972 – 1984 du club phocéen.

Le travail (de titan) accompli par Gilles Castagno est imposant depuis plusieurs années et mérite très largement d’être porté à la connaissance des lecteurs et lectrices de LEGISPORT.

Le tome 4 commence à l’été 1972. A cette époque, l’OM est à son zénith avec le fameux doublé de 1972 Coupe – Championnat avec notamment Josip Skoblar et Roger Magnusson. « La période 1972-1984 est caractérisée par des hauts et des bas et des fréquents rebondissements », nous explique Gilles Castagno. Le palmarès n’est pas très étoffé sur cette durée, une seule Coupe de France en 1976 remportée contre l’Olympique Lyonnais (l’année ou l’AS St Etienne dispute la finale de Coupe d’Europe des Clubs Champions contre le Bayern de Munich !), mais il s’agit de périodes emblématiques de l’histoire de l’OM « , explique Gilles Castagno qui cite « les transferts des Brésiliens Paulo César et Jaïrzinho, la liquidation judiciaire du club en 1981, la montée en D1 en 1984 avec les François Bracci, Zarko Olarevic, Marc Pascal, Saar Boubacar,… Un match a compté pour le retour de Marseille en D1, c’est OM – Lyon en Octobre 1983 au stade Vélodrome ».

Et les « minots » ? « Ne nous trompons pas. Il ne s’agit pas des joueurs qui ont fait monter Marseille en D1 en 1984 mais les jeunes joueurs qui ont disputé les six derniers matches de la saison 1980-1981 à la suite de la liquidation judiciaire de l’OM ».

Gilles Castagno, auteur des Encyclopédies de l’OM en compagnie de Me Michel Pautot (LEGISPORT)

 

L’occasion d’évoquer également les entraîneurs de l’OM, tant français qu’étrangers. « De grands noms ont coaché le club phocéen durant cette période : les français José Arribas, Albert Batteux, Mario Zatelli, l’allemand Kurt Linder, le chilien Fernando Rieira Banza, le yougoslave Ivan Markovic,… ».

Gilles Castagno dans les diverses Encylopédies déjà parues, évoque l’OM au jour le jour et match après match, les joueurs, les dirigeants, les entraîneurs. Ainsi, nous sommes allés au hasard consulter les pages 87 et suivantes du  Tome 4 , et nous avons découvert les matches suivants :

OM – Lens : 5 – 2 (Championnat de France)

OM – FC Cologne : 2 – 0 (16ème de finale de la Coupe UEFA)

Bastia – OM : 4 – 0 (Championnat de France)

OM – Sochaux : 1 – 1 (Championnat de France)

OM – Monaco : 0 – 2 (Championnat de France)

FC Cologne – OM : 6 – 0 (16ème de finale de la Coupe UEFA)

et cela continue…. C’est vraiment au jour le jour….

Gilles Castagno nous déclare : « L’OM, la meilleure équipe française de tous les temps »

A la question « L’OM est-il la meilleure équipe de tous les temps ? », Gilles Castagno nous répond sans hésitation : « Oui, l‘OM de la fin des années 1980 et débuts 1990,  aligne quasiment l’équipe de France qui est d’un niveau nettement supérieur aux années précédentes (demi finaliste Coupe du Monde 1982 et 1986, championne d’Europe 1984) plus deux stars de niveau mondial. A cette époque, c’est est incontestablement la meilleure équipe française de club de l’histoire. Cette équipe a dans ses rangs Jean-Pierre Papin, ballon d’or et plusieurs fois consécutivement meilleur buteur de la Coupe d’Europe des clubs champions, ce qu’aucun footballeur français n’a jamais fait, Abedi Pelé qui a été plusieurs fois ballon d’or africain et uniquement des internationaux chevronnés ».

Gilles Castagno étaye son propos par rapport aux deux grandes équipes de clubs français qui ont dominé le football français avant le célèbre club marseillais, le Stade de Reims (« Cette formation a eu la chance de disputer la première finale de la Coupe d’Europe mais a ensuite perdu son meilleur joueur. A cette époque se hisser en finale était beaucoup plus facile que par la suite. les clubs anglais ne participaient pas. Il y avait les champions d’Espagne, d’Italie, de France et du Portugal, les autres étaient plus faibles »)  et l’AS Saint-Etienne (« Dans les années 1960 et 1970, Saint-Etienne domine le football français qui est d’un niveau très faible avec l’absence de participation aux Coupes du Monde 1962, 1970 et 1974), Dans la même période le Bayern aligne quasiment l’équipe d’Allemagne championne d’Europe 1972, du monde 1974 et finaliste du Championnat d’Europe 1976 »).

Si vous êtes intéressé(e), contact : castagno.gilles@neuf.fr