Il y a quelques semaines, et plus précisément le 30 novembre 2017, LEGISPORT évoquait le combat du footballeur français Julien Humbert (33 ans) et « l’imbroglio juridique à dénouer » de sa situation au Grand-Duché de Luxembourg.
Cet imbroglio est aujourd’hui dénoué pour le plus grand bonheur du joueur et le célèbre journal luxembourgeois Le Quotidien évoque dans son édition du 9 février 2018 « une première mondiale ». En effet, il s’avère que « la FIFA lui a donné raison contre le F91. La semaine prochaine, il aura reçu une licence et le droit de rejouer au foot ».
Essayons d’en savoir plus sur cette affaire, appelée à devenir une référence dans le domaine des droits des joueurs de football. Julien Mollereau, du service des sports du Quotidien est clair : « Depuis sa rupture unilatérale de contrat l’été dernier avec le F91, pour s’engager dans la capitale, le joueur français avait dû se lancer dans un bras de fer juridique (lire notre édition du 13 octobre 2017), la FLF refusant de lui délivrer une licence, puisque selon les textes locaux, il « appartient » toujours à Dudelange. Il avait fait valoir le principe de juste cause sportive, un point de règlement de la FIFA que personne n’avait encore jamais invoqué avant lui où que ce soit dans le monde. Et il a gagné son bras de fer : la FIFA a répondu favorablement et de manière argumentée. Et la FLF s’est pliée au verdict : elle va l’autoriser à jouer ».
« Selon l’UNFP, qui assisté Julien Humbert dans ses démarches (au même titre que la Fifpro et un cabinet d’avocats), cette action autant que son issue vont faire jurisprudence », nous précise le spécialiste Ismaël Bouchafra – Hennequin. « C’est la première fois dans le monde, selon eux, que quelqu’un saisit la FIFA pour cette raison, sur un point de règlement qui est dans leurs textes. Apparemment, jusqu’à présent, personne n’avait encore osé. Il n’empêche, la juste cause sportive reste une étude au cas par cas », dixit Julien Humbert, qui va enfin pouvoir refouler les gazons après plusieurs mois à batailler pour retrouver sa liberté.
Pour en savoir plus : lisez l’article du Quotidien