David Lappartient, le président de l’Union du Cyclisme International est interrogé par le célèbre journal luxembourgeois Le Quotidien.
A lire absolument pour connaître les futures orientations de la gouvernance du cyclisme dans le monde dans les mois à venir.
Il estime notamment que « le modèle d’organisation du cyclisme professionnel commence à dater. On a besoin de faire du cyclisme professionnel un sport majeur à l’échelle planétaire. Pour ça, il faut que les acteurs de ce sport, les équipes, les coureurs, les organisateurs arrivent enfin à porter une vision commune et non plus être toujours en train de batailler, genre « je te prends ça, non ça c’est à moi… ». On a l’impression de débats un peu stériles entre ces différents acteurs. Personne d’autre que l’UCI n’est capable de les mettre autour de la table. L’objectif qu’on doit avoir c’est d’abord de se donner un calendrier et des objectifs de travail ».
La lutte contre la fraude technologique doit être renforcée. « L’objectif, c’être prêt pour le début de saison 2018 avec le renforcement des moyens et des outils de contrôle. On aura ensuite à travailler de manière plus durable avec le monde scientifique pour trouver des solutions encore plus renforcées. Mais il y a urgence afin d’être opérationnel en début d’année », précise David Lappartient.