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Regards sur le football argentin

L’Argentine est une grande nation de football, double Championne du Monde en 1978 et 1986. En 2014, elle perdait de peu la finale de la Coupe du Monde contre l’Allemagne.

Son football est toujours en pointe avec notamment les fabuleuses performances de son expatrié le plus célèbre, Lionel Messi.

Gabriel Micolon, étudiant et contributeur au site www.pkfoot.com, a écrit diverses tribunes sur le football sud-américain (foot argentin, chilien,….). A Marseille, il nous donne son avis sur le Championnat d’Argentine de football, méconnu en Europe. Pourtant, les clubs sont prestigieux : Independiente, Racing Club, Estudiantes, Boca Juniors, Argentinos Junior, River Plate, Velez Sarsfield, San Lorenzo,….  « L’histoire est importante. Certains joueurs mémorables de la génération 1978, comme Mario Kempes ou Daniel Passarella sont inoubliables. Passarella a évolué à River Plate, Kempes à Rosario ».

Pour lui, ce Championnat « arrive toujours à attirer des anciennes gloires du football argentin. L’été dernier c’était Lucho Gonzalez, Javier Saviola, Pablo Aimar et Carlos Tevez. Cette année c’est au tour d’Andres D’Alessandro de revenir à River ».

Pour Gabriel Micolon, les clubs les plus emblématiques sont Boca Juniors (« c’est le champion en titre qui a vu le retour du célèbre Carlos Tevez »), River (« malgré une Copa Libertadores au compteur et un relatif beau jeu, River est ressorti bredouille du championnat 2015 »), San Lorenzo (« c’est le club supporté par le pape François »), Independiente (« son parcours est de bonne augure pour retrouver les sommets puisqu’il n’a pas gagné de titre national depuis 2002 »). Et en tant que marseillais, il n’oublie pas aussi la ville de Rosario et un de ses clubs, Newell’s,« cher à Marcelo Bielsa ».

Le football argentin est à la pointe de l’innovation sportive : « Après avoir inventé le tournoi court, qui s’est ensuite répandu dans toute l’Amérique Latine, les dirigeants ont encore fait fort. Un tournoi à 30 équipes avec un seul match aller-retour que chaque équipe aura à jouer contre son rival de toujours, le tout sur une seule journée ce qui donne une journée de « superclassicos » dans tout le pays. Un même week-end où l’on peut voir Boca – River, Newell’s – Central,… ». Du spectacle, bref !

Quelques pointes négatives : « la violence est toujours latente comme en témoigne la nouvelle mort d’un supporter en janvier dernier lors du classico de Tucuman, ce qui devrait encore repousser le retour des supporters visiteurs dans les stades argentins, interdits de déplacement depuis 2013 à cause de violences récurrentes », nous précise Daniel Micolon.